Sur le continent africain, seule l’Afrique du Sud a annoncé officiellement la découverte de la nouvelle variante, plus contagieuse, observée au Royaume-Uni. Cependant, les chercheurs estiment qu’elle comporte plus de mutations sur la pointe du coronavirus. « Une autre nouvelle souche apparue en Afrique du Sud suscite des inquiétudes. Elle serait en effet beaucoup plus contagieuse », a-t-on appris par des presses étrangères. Et un certain Dr Scott Gottlieb, membre du conseil d’administration de Pfizer, start-up de tests génétiques Tempus, a avancé à la chaîne CNBC, mardi dernier, que la variante sud-africaine est très inquiétante en ce moment car il semble qu'elle pourrait rendre inutiles certaines de nos contre-mesures médicales, en particulier les anticorps. Et si cette théorie s’avérerait, il y a de quoi s’inquiéter pour les autres pays africains qui maintiennent avec ce pays une liaison aérienne entre autres. D’autant plus, ce pays africain fait face actuellement à une croissance exponentielle de l’épidémie avec la contamination de 90% des personnes testées. Or, il y a la saison estivale où la population passe plus de temps à l’extérieur. En parallèle, cette évolution alarmante de l’épidémie en Afrique du Sud suscite l’attention des chercheurs. Une analyse approfondie de cette nouvelle variante plus contagieuse du coronavirus est ainsi menée afin de comprendre s'il ne contournerait pas la réponse immunitaire apportée par les vaccins.
Rappelons que la détection de la mutation en Afrique du Sud qui se répandait rapidement dans trois provinces a été annoncée le 18 décembre. Elle devient la souche dominante dans les provinces du Cap-Oriental, du Cap-Occidental et du KwaZulu-Natal.
Par ailleurs, 22 pays de la zone Europe ont désormais enregistré des cas liés à la nouvelle souche de la covid-19, a précisé hier l'Organisation mondiale de la santé (OMS).